Formations Gestion de crises

Pour ceux qui étaient inscrits à la formation Gestion de crises Niveau 1, les dates sont reportées au 4, 5 et 6 Novembre 2020. Plus d’informations suivront.

ATTENTION: suite au confinement la formation est reportée de nouveau !

Pour ceux qui souhaitent faire le niveaux 2, voici les dates : 14, 15 et 16 Juin 2021.

Une journée « niveau 3 » : courant 2021…

Communiqué suite au COVID-19

Ce temps inédit de confinement pour protéger les populations du Coronavirus, nous amène à adopter de nouvelles manières de vivre et de travailler.

Le CA de l’ANPEC s’est mobilisé pour proposer dans un document intitulé  Accompagnement des acteurs de l’EC quelques points de vigilance pour vivre au mieux ce temps particulier, où les risques psychosociaux ne sont pas à négliger.

La Coordination Nationale de Gestion de Crise a réfléchi, en parallèle et en complémentarité, aux stratégies à proposer aux parents pour Aider les enfants à faire face à la situation liée au covid, que cette pandémie peut entraîner chez eux.

L’ESCPCT (European School Psychology Centre for Training) a créé un document pour les enfants pour leur expliquer ce qu’est le virus qui nous frappe : le COVID 19 expliqué aux enfants.

Enfin, pour préparer en sérénité l’après confinement et la reprise des activités dans les établissements scolaires, le CA de l’ANPEC et les psychologues de la Coordination Nationale Gestion de Crise ont élaboré un document qui propose des pistes : Pistes de l’ANPEC pour aborder l’après confinement (1).

Prenez bien soin de vous et de votre entourage dans ce temps spécifique de confinement.

SESSION de formation en Septembre 2019

Les psychologues de l’ANPEC se réuniront à Lyon, en septembre pour se former sur « mener l’entretien systémique et stratégique des enfants en souffrance scolaire ».

La souffrance scolaire se révèle dans différents contextes et touche différents acteurs. Elle
est présente en classe, pour les élèves qui ont des difficultés dans leurs apprentissages. Elle apparaît
dans les cours d’écoles, dans les escaliers des collèges, dans tous ces espaces où les enfants et
adolescents vivent cet autre aspect de l’expérience scolaire : la socialisation avec leurs pairs. Cette
souffrance scolaire peut se manifester au cœur des foyers, où les relations familiales sont impactées
par le vécu scolaire des enfants, par les devoirs du soir, les bulletins de notes, les mots des
professeurs, ou encore les brimades des camarades.
Il est normal pour chacun de traverser des expériences difficiles dans le cadre de la scolarité,
car l’enjeu de l’apprentissage, de la construction de l’avenir des élèves, n’est jamais simple.
Néanmoins, c’est surtout lorsque la qualité des relations humaines se détériore que les difficultés se
transforment en problèmes et que de ces relations scolaires tendues découlent, parfois, des vécus de
harcèlement.
L’approche de l’école de Palo Alto travaille sur le champ relationnel, tel qu’il se manifeste
dans les différents contextes, afin de briser le cercle vicieux des tentatives de solutions inefficaces
qui génèrent de la souffrance et en retour un surcroît de rigidité dans les comportements, pouvant
conduire à des escalades dramatiques entre les interlocuteurs.

Pour plus de détails:

Programme session septembre 2019

Article sur la session ANPEC 2018 : Les psys à l’écoute du corps

Depuis ces enfants qu’on leur adresse parce qu’ils n’arrivent pas à tenir tranquille en classe jusqu’à l’effervescence hormonale de l’adolescence… les corps des élèves se sont invités cette année… jusqu’à la session annuelle de l’association nationale des psychologues de l’enseignement catholique dédiée à « ce vecteur d’expression des élèves ».
Soucieux d’articuler plus étroitement ce temps de formation aux situations de terrain, quelque 50 praticiens, réunis à Notre-Dame-de-l’Ouye, près de Dourdan (91), du 19 au 21 septembre 2018, se sont en effet interrogés sur « ce que le corps dit à l’école, ce que l’école en dit et quelle lecture en fait le psychologue de l’éducation. »

Les scarifications, phénomène en forte augmentation chez les collégiennes, un ado qui entre en spirale addictive, une autre qui souffre d’anorexie… Des ateliers en forme de vignettes cliniques inspirées du quotidien des participants ont fait écho aux apports des experts invités. « La pédopsychiatre Nicole Catheline a apporté un éclairage précieux sur le corps malmené et même le corps qui se dérobe, en référence aux cas de phobie scolaire, qui, nous laissent très démunis face à l’absence », apprécie Florence Nicot, de l’Anpec Ile-de-France, un des membres de la section organisatrice de la session.

Dysphories et scarifications

Les interactions avec le psychologue François Marty, qui est intervenu sur le corps sexué, ont beaucoup concerné l’émergence, de plus en plus précoce, de dysphories de genre : ces jeunes filles ou garçons qui peinent à s’approprier voire refusent leur identité sexuelle. « Globalement ces intervenants nous ont repositionnés dans notre rôle de psychologue, nous interpelant sur l’importance de prendre du recul plutôt que de nous focaliser sur le traitement urgent des symptômes qui dérangent », relève Marie-Agnès Brethé, présidente de l’Anpec.

Se focalisant sur l’adolescence, période de bouleversements non verbalisables où le corps prend donc les commandes, le pédopsychiatre Patrice Huerre, en ouverture de la session, insistait déjà sur l’importance « de réinscrire les troubles dans l’histoire de l’enfant voire dans celle ses parents, car montrer ainsi qu’ils sont surmontables peut être vecteur d’espérance. »

Les membres du bureau de l’Anpec, avec Marie-Agnès Brethé, sa présidente, en haut à gauche.

Resituer les pulsions violentes dans les étapes de développement du jeune permet aussi de rappeler la permanence du besoin de contenance et de dédramatiser certains comportement comme l’automutilation qui n’ont pas la visée destructrice que nos lectures d’adultes leur prêtent mais servent plutôt à explorer les limites et à stimuler la sensorialité.

Techniques respiratoires, danse thérapie ou encore usages du numérique et des jeux vidéo comme outil de médiation… Les participants ont aussi apprécié de pouvoir expérimenter des pistes concrètes pour développer des modes d’expressions alternatifs chez les jeunes : De quoi mettre en place des stratégies durables face aux nombreuses sollicitations reçues sur le champ de l’hyperactivité… et devenir ainsi « ces artisans de temps de latence dans un rythme scolaire en accélération permanente », selon les termes de Marie-Odile Plançon, spécialiste du Climat scolaire du Département Education du Sgec.

La sérénité dans les difficultés

C’est dans un climat serein malgré les difficultés de l’année écoulée qu’une grande partie des membres de l’Anpec a tenu à profiter du temps de ressourcement formateur que l’association propose à chaque rentrée : Signalements préoccupants, gestion de crise, soutien à la mise en œuvre des 54 heures dédiées à l’orientation du nouveau lycée… alors que le quotidien des psychologues scolaires ne cesse de s’alourdir, leurs rangs enregistrent une quinzaine de cessations d’activité cette année. « Nous souhaitons bien sûr mettre notre expertise spécifique au service de ces besoins divers et variés sans pour autant nous laisser détourner de notre première priorité : le bien-être psychique des élèves », explique Marie-Agnès Brethé, présidente de l’Anpec qui rappelle que l’enseignement catholique compte un praticien pour 7 000 à 11 000 élèves, en fonction des territoires, alors que les préconisations européennes fixent le ratio d’un psychologue pour 1 000 élèves.

Face à l’ampleur du défi, l’Anpec se félicite du rapprochement qui se poursuit avec le Sgec, matérialisé par une intervention du secrétaire général adjoint, Jérôme Brunet sur la visée éducative de l’enseignement catholique –une histoire d’incarnation qui rejoignait d’ailleurs le thème de la session-. La coopération renforcée entre le Sgec et les psychologues de l’Anpec s’est aussi exprimée via l’élaboration du Programme de Protection des Publics Fragiles qui récapitule les conduites à tenir face à toute forme de maltraitance survenant ou étant survenues dans les établissements. Dans le même esprit les psychologues ont participé à la réactualisation du document « Gestion de crise en milieu scolaire, repères et outils pour le Chef d’établissement » et devraient tenir une journée de formation en lien avec le Sgec d’ici à la fin 2019.

Virginie Leray